Quand l’anxiété est débordante et chronique, on parle de Trouble Anxieux Généralisé, le « TAG ». Il affecte près de 15% de la population. Ici, la personne manifeste des soucis constants et incontrôlables à propos de presque toutes les petites incertitudes de la vie quotidienne (famille, travail, santé, argent, scolarité…). L’anticipation est une constante : « Que va-t-il se passer ensuite ? ». Ces personnes ont tendance à toujours penser que le pire est plausible et s’entourent alors d’un maximum de précaution pour éviter les difficultés auxquelles elles ont songé. La personne s'épuise à vouloir tout contrôler. Impossible de lâcher prise. Elle en souffre et son entourage également. La composante physique est pénible : agitation ou sensation d'être survolté ou à bout, fatigabilité, difficulté de concentration ou de mémoire, irritabilité, tension musculaire, perturbation du sommeil. Cela provoque un syndrome général d’adaptation chronique qui détériore la santé psychique et physique.
Chez d’autres personnes, l'anxiété survient par des épisodes de forte intensité, on parle de trouble panique, résultant de la succession d’attaques de panique (ou de crises d’angoisse, de spasmophilie). Ce trouble affecte 5% de la population. C’est une expérience ponctuelle et déstabilisante, faite d’un sentiment de perte de contrôle, d’imminence d’un danger grave, d’une peur de mourir ou de devenir fou. Lorsqu’une crise a lieu dans un tel contexte, le cerveau a ensuite peur de ce contexte. Cela explique que le trouble panique fabrique des phobies. Si je fais une crise au volant, j’ai ensuite peur de reconduire. Si je fais une crise dans la rue, j’ai ensuite peur du dehors et de la foule (agoraphobie).
L'anxiété et le stress s'alimentent l'un l'autre. Imaginons une personne confrontée à de nombreux stresseurs. Progressivement le cerveau perd ses capacités de régulation émotionnelle et produit de l’anxiété. C’est un cercle vicieux.
Ce programme est-il bon pour moi ?
J’imprime et je remplis l’ « Evaluation Début du Programme »
En effet, avant de débuter le programme, il y a deux questions à me poser.
La première est : « Est-ce que je souffre d’une dépression ? » En effet durant un épisode dépressif, il existe souvent une anxiété accrue et une sensibilité forte au stress. Mais dans cette situation, la réalisation du programme sera très difficile car la maladie enlève l’énergie et la motivation. Il faudra d’abord soigner la dépression. C’est le questionnaire 1 qui va m’aider à répondre à cette question.
La seconde est : « Est-ce que je souffre de stress ou d’anxiété ? »
Il ne s’agit pas de certitudes, mais les questionnaires 2.1, 2.2 et 2.3 vont me permettre d’apporter un début de réponse à cette question.
A réaliser avant de passer à la seconde séance
J’ai maintenant lu la première séance et j’ai réalisé l’ « Evaluation Début de Programme ». Je dois maintenant me décider pour savoir si je veux réaliser ce programme. Si je pense que j’en ai besoin et que j’en ai envie, voici les trois choses à réaliser avant de passer à la séance 2 et de m’engager dans ce programme.
- Je lis le PDF : « Notice et Avertissement »
- J’imprime « Mon Carnet de Bord » et je note la date.
- Je m’organise et je me motive pour pratiquer de l’activité physique